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Royaliste ou révolutionnaire ?

La révolution française a permis à chacun, s'il le voulait, d'imprimer un journal. Cela a duré de 1789 à 1792. Plus de 450 feuilles périodiques différentes paraissaient chaque semaine en France, pendant la révolution. Certains, comme L’Ami du Roi, défendaient la monarchie et la religion. D’autres, tel L’Ami du Peuple voulaient leur disparition.
Les extraits de journaux suivants proviennent de l’un ou de l’autre de ces deux quotidiens datant de 1791. Indique de quel périodique ces phrases sont tirées : Ami du Roi – Ami du Peuple.
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1/ Je ne cesse de le dire depuis dix-huit mois : la machine politique, organisée comme elle l’est par nos députés, ne marchera point, ou elle ne marchera que pour dépouiller et opprimer la nation et tyranniser les amis de la liberté. (.......................)

2/ Les rébellions, les révoltes contre l’autorité royale, les attentats contre l’ordre public, les violences, les pillages, les incendies, les meurtres, sont aux yeux des démagogues, des excès de patriotisme bien excusables, mais la plus légère opposition de la part des ecclésiastiques aux décrets qui les dépouillent, est un crime capital. (.........................................)

3/ Le nom de roi blesse les oreilles des démagogues. Il a fallu chercher un autre qualificatif. Le génie inventif de certains députés a imaginé celui de fonctionnaire public. C’est sous un nom commun aux dernières classes de la société, que le monarque sera désigné. (.......................................)


4/ Pour un membre de l’assemblée nationale, trafiquer son opinion, signifie vendre au roi les droits et les intérêts du peuple, trahir la nation : ce qui annonce toujours un traître, un conspirateur, un contre-révolutionnaire, c’est-à-dire un infâme scélérat, comme il y en a tant dans cette noble assemblée. (........................................)

5/ La très grande majorité de l’assemblée nationale a ruiné la liberté naissante. J’excepte de cette horde gangrenée de valets de la cour, de prêtres dissolus et de juristes vendus, les pauvres d’esprit et quelques députés fidèles. Autrement, il faudrait regarder comme un troupeau d’imbéciles cette majorité pourrie, toute composée de ce que la cour et la ville comptait de fripons. (..................................)

6/ Faire des lois, c’est un jeu d’enfants ; les faire exécuter et les faire respecter, c’est la plus belle réussite de la politique et de la sagesse humaine. Des intrigants ont égaré l’assemblée nationale. Ils lui ont enlevé le frein de la religion et des lois. Ils veulent qu’aujourd’hui, on respecte leur autorité après avoir appris au peuple à n’en reconnaître aucune. Les mêmes moyens dont ils se sont servis pour détruire la monarchie empêchent qu’on respecte leur travail. (......................................)

7/ Tremblez, aristocrates ! Les citoyens et les citoyennes viennent de jurer de poursuivre tous ceux qui ne seront pas nationalement encocardés. Décorez vos chapeaux de cocardes et, sous cette mascarade nationale, vous pourrez agir et parler comme vous voudrez. (........................................)


8/ Un coup du ciel a ramené dans nos murs ce monarque fugitif et indigne, avec toute son insolence, sa fourberie, ses projets désastreux, sa fureur et son désir de vengeance. A la vue du cortège de ce monstre sanguinaire, nous avons retenu nos chants d’allégresse. Citoyens, jamais les périls n’ont été aussi proches. Au moins étiez-vous sur vos jambes à la nouvelle de la fuite du tyran. (.................................)

9/ Quel plaisir d’entendre tous ces beaux parleurs anti-révolutionnaires de l’assemblée nationale, transformés en imbéciles, déraisonner en voulant blanchir le roi et prouver que, grâce à la loi qui le déclare à l’abri de toute poursuite, il peut se couvrir de crimes, conspirer contre la sûreté publique, dépouiller ses concitoyens, insulter les lois, braver les tribunaux et n’être point coupable. Les jongleurs avaient trouvé que Louis Capet n’est pas un citoyen, mais un pouvoir. On pourrait leur reprocher d’avoir malicieusement confondu le fonctionnaire public avec la fonction, le roi avec la royauté. (............................................)

10/ Nous sommes libres et donc, nous serons francs. Les discours rampants, les façons de parler tortueuses ne conviennent qu’à l’esclave des rois. Nous avons vu avec effroi que le peuple serait privé du droit d’énoncer son avis et de transmettre son souhait. Si l’opinion publique ne parvient pas à se faire entendre, on peut l’ignorer, la négliger, la contredire. Or, il sera douloureux et peut-être impossible au peuple, de se courber sous la contrainte des lois qu’il n’aura pas approuvées. (......................................)
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